La Liberté, édition en ligne

Le retour de Derrek Bentley au CJP

L.K.

Derrek Bentley, qui était administrateur des systèmes de points de vente et analyste commercial au Musée canadien pour les droits de la personne, a pris les rênes du CJP pour remplacer Roxane Dupuis, directrice générale de l’organisme jeunesse pendant 18 ans.

« Je me disais depuis au moins quelques années : si jamais Roxane quitte, c’est un poste qui m’intéresse beaucoup.

C’est un organisme qui m’a donné beaucoup comme jeune et qui était vraiment comme un point d’entrée pour moi dans la francophonie. »

D’un père originaire de l’ontario et d’une mère émigrée de l’angleterre, Derrek Bentley a pour langue première l’anglais. Natif de Saint-norbert, il a fréquenté le système d’immersion de la maternelle jusqu’à la moitié de sa 9e année, avant d’être accepté à GabrielleRoy, dans la division scolaire franco-manitobaine. (1)

Il a été impliqué avec le CJP sous différentes formes depuis dix ans. D’abord comme agent de projets à partir de 2011 durant cinq ans, puis comme président du CA pour deux ans et président sortant une autre année. Il est resté lié à l’organisme par un petit contrat de communication jusqu’au moment d’accepter le poste de directeur général.

Son objectif principal pour le CJP? « Pour moi, venant d’une école d’immersion, si ce n’est pas pour le CJP qui disait :

Oui, on accepte ces jeunes-là dans nos activités, je n’aurais pas eu la chance de participer. Donc moi, mon objectif, c’est de continuer à pousser cet espritlà.

« On dit souvent au Conseil jeunesse : Par et pour les jeunes.

Donc c’est les jeunes qui décident pour d’autres jeunes ce qu’on va faire. Mais je pense qu’il faut aussi qu’on pose la question : Par quels jeunes et pour quels jeunes? »

Derrek Bentley précise sa pensée : « C’est quels jeunes qui sont en train de prendre ces décisions-là? Et on vise quels jeunes? Je pense qu’il faut être honnête que, dans la jeunesse, il y a d’autres minorités. On rejoint bien certains de ces groupes-là, mais peut-être moins d’autres, donc comment est-ce qu’on peut continuer à pousser cette inclusion, cette diversité, cette équité-là?

« Plus concrètement, dans les prochaines années, le 50e anniversaire du CJP s’en vient. Il y a tout un nouveau plan stratégique qui va devoir être développé. J’ai hâte d’imaginer avec le CA et les jeunes ce que seront les prochains dix ans ou les prochains 50 ans du CJP. »

N’ayant pas de parenté francophone, Derrek Bentley espère pouvoir aussi inspirer d’autres jeunes dans la même situation à grandir dans la francophonie.

(1) Pour en savoir plus, voir Francophonie, justice sociale : tout est lié dans La Liberté du 30 janvier au 5 février 2019.

Médiathon, Francofonds Et Jeunesse

fr-ca

2021-06-16T07:00:00.0000000Z

2021-06-16T07:00:00.0000000Z

https://numerique.la-liberte.ca/article/281590948513272

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