Cette année encore, les élèves ont fait leur rentrée des classes en pandémie. Après une année d’apprentissage, les gestes barrières semblent acquis. Mais les protocoles sanitaires restent en place pour éviter une fermeture des classes.

Alain Laberge, directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine, accueille cette nouvelle rentrée avec plus d’espoir.

« Dans l’ensemble, tout s’est bien déroulé. On a eu un léger souci au niveau de trois de nos routes d’autobus. Sur les 153 routes que nous avons, il manquait trois chauffeurs.

« Les chauffeurs d’autobus sont généralement des personnes à la retraite, puisque

Je suis content du travail fait par les équipes. J’espère que bientôt on pourra se libérer les esprits et les coeurs de cette pandémie.

conduire les élèves prend deux heures le matin et deux heures le soir. Alors ils ne veulent pas prendre de risques avec la COVID-19. Et avec la pandémie, les tests de conduite d’autobus ont eu du retard.

« Cependant, en dehors de ce problème, tout le monde est plus au fait des mesures sanitaires à respecter comme le masque ou encore la distanciation sociale.

« Il reste encore quelques dossiers qui ne sont pas tout à fait résolus. Les écoles de la DSFM vont accueillir des cliniques de vaccination, comme chaque année. Mais nous n’avons pas toutes les informations.

- Christian MICHALIK

« On a du retard à rattraper parce que l’an dernier les cliniques n’étaient pas venues donc il y a des rappels à faire. La nouveauté de cette année, c’est évidemment le vaccin contre la COVID-19. »

Vaccination et obligation

« Une chose est claire : sans le consentement d’un des parents, il n’y a pas de vaccin possible. Sauf pour les élèves de 18 ans qui ont le choix.

« Au niveau du personnel, il n’y a aucune obligation vaccinale. Cependant nous exigerons la preuve de vaccination si la personne déclare être vaccinée. À défaut de cette preuve, il faudra passer trois tests de dépistage rapide par semaine pour continuer de travailler.

« Sur ce point des tests rapides, il y a beaucoup de questions qui restent sans réponse : Quel est le protocole pour ces tests? Qui va les faire? Qui va payer pour ces tests? »

Chose certaine, le ministère de l’éducation souhaite garder l’école en présentiel comme le rappelle Alain Laberge. « La

Province a annoncé faire passer le délai d’isolement de 14 à 10 jours ce qui est une bonne chose.

Retrouvez l’apprentissage en présentiel

« De notre côté, on a gardé le même protocole que l’an dernier lorsqu’un cas s’avère positif. On ne veut pas fermer les classes alors seuls les cas contacts doivent s’isoler. »

Christian Michalik, directeur général de la Division scolaire Louis-riel, abonde dans le sens de son homologue. « Ce que je vois de la part de tous, c’est qu’il y a une vraie envie d’être et d’apprendre ensemble.

« Notre contractuel pour les autobus connaît un manque de main d’oeuvre au niveau des autobus scolaires alors on a quelques soucis également sur nos routes d’autobus.

« Sur la question de la vaccination, le 7 septembre, tous nos employés devaient déclarer leur statut vaccinal. Sur les quelque 3 000 employés, 95 % sont doublement vaccinés et 3 % le sont partiellement.

« Pour les autres, ils doivent passer des tests rapides trois fois par semaine dont deux chez eux et un au bureau administratif de la division scolaire. Les tests rapides sont fournis par le ministère de l’éducation.

« Pour les élèves de plus de 12 ans, on ne peut pas vérifier leur statut vaccinal alors on continue d’être dans le dialogue pour les sensibiliser aux gestes barrières et plus généralement sur la COVID-19.

« Je suis content du travail fait par les équipes. J’espère que bientôt on pourra se libérer les esprits et les coeurs de cette pandémie. »