La Liberté, édition en ligne

Une initiative dans le sens de l'interculturalité

Ophélie DOIREAU [email protected]

Depuis septembre, la Cité universitaire francophone de l’université de Regina offre une mineure bilingue en études africaines. Un projet pensé pour permettre aux étudiants de mieux comprendre les enjeux socio-politiques du continent africain.

Ce programme d’études n’est pas nouveau, reconnaît volontiers Michael Akinpelu, professeur adjoint de la Cité universitaire francophone.

« Dans l’est canadien, plusieurs universités possèdent des programmes similaires. Je pense à Brock University, Carleton, York et l’université de Toronto. Dans l’ouest, l’université de Calgary offre aussi quelque chose.

« À Regina on voit aussi qu’il y a un vrai besoin. Alors depuis 2019, on travaille sur le projet avec d’autres collègues pour déterminer sa faisabilité.

« Pour nous, c’est une occasion pour permettre aux étudiants de se familiariser avec les réalités sociopolitiques de l’afrique. Il existe beaucoup de préjugés sur le continent. Le programme vise à une meilleure compréhension de l’histoire et des cultures africaines. »

Programme bilingue

« La mineure est composée de quatre cours et d’un stage facultatif en Afrique. Il y a 18 crédits à compléter, dont neuf en français. Les deux cours obligatoires se déroulent en langue française. (1)

« On a décidé d’offrir le programme de manière bilingue, parce qu’il faut être réaliste. Notre milieu est majoritairement anglophone et les réalités du continent africain devraient être accessibles à tous. »

Pour donner ces cours, Michael Akinpelu peut compter sur l’expertise de ses collègues. « On ne demande pas forcément à ce que les professeurs ou les chargés de cours soient d’origine africaine. Mais on veut qu’ils aient un intérêt marqué et les compétences pour enseigner. »

S’immerger par un stage

« Le plus de cette mineure est de pouvoir proposer un stage facultatif pour la compléter. Déjà au sein du programme Études francophones et interculturelles, des étudiants avaient fait le choix de partir en Afrique.

« J’avais eu l’occasion d’accompagner six étudiants aux Bénin en 2018. La réalité du terrain est un bon complément au programme universitaire. C’est toujours positif de changer de bain culturel. »

Études Africaines

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2021-09-22T07:00:00.0000000Z

2021-09-22T07:00:00.0000000Z

https://numerique.la-liberte.ca/article/281801402102616

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