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Aller vers les jeunes

Chaque été, l'école catholique d'évangélisation (ÉCÉ) organise des camps pour enfants et adolescents à Saint-malo. Mais la pandémie a frappé. Que faire lorsque les activités qui sont au coeur même de la mission d'une organisation ne peuvent pas avoir lieu ?

Propos recueillis par Daniel Bahuaud, coordonnateur des communications à l’archidiocèse de Saint-boniface

« En mars 2020, nous avons annulé tous nos séminaires et retraites, déclare la directrice de L’ÉCÉ, Anita Van Der Aa. Notre CA a même licencié tout le personnel pendant deux mois. Lorsque la Province a déclaré les camps de jour possibles, nous n’avions qu’un mois pour nous organiser. Mais on a tout de suite engagé huit personnes pour travailler comme moniteurs de camp. »

L’ÉCÉ a aussi décidé de louer les salles et pour organiser ses camps dans des lieux familiers. Résultat : 115 jeunes étaient au rendez-vous pour les six semaines de camps de jour.

Fort de cette expérience, cet été L’ÉCÉ a organisé dix camps en anglais et en français, soit cinq semaines de camps en tout. Les camps ont été tenus à Winnipeg, à Powerview/pine Falls et à Lorette. 150 jeunes ont participé.

La directrice de la programmation, Brianne Ouellette, explique : « Nous avons recruté notre personnel plus tôt. Les conseillers chevronnés ont préparé le personnel plus jeune, puisque la plupart d’entre eux avaient participé aux camps de L’ÉCÉ lorsqu’ils étaient jeunes. On a aussi fait deux semaines de formation, en plaçant l’accent sur la santé mentale, puisque la COVID-19 a eu un impact réel sur les enfants. »

Anita Van Der Aa : « Notre thème était Marchons par la foi, et non la vue. L’année dernière, il s’agissait simplement de L’espérance, ce qui semblait approprié. Le tout s’est bien passé. Au début, il y avait eu quelques hésitations de la part de certains parents. Mais L’ÉCÉ est accrédité et expérimenté. Nous aseptisions tout. Nous insistions sur le lavage constant des mains, et les enfants apportaient leurs propres repas. La distanciation sociale était strictement maintenue. Nous avions même notre propre inspecteur de la santé publique qui nous envoyait toutes les mises à jour provinciales. »

Quant à l’avenir, Brianne Ouellette espère sans pour autant oublier ceux de jour. « On a compris leurs avantages. À Sagkeeng, par exemple, les familles autochtones ont beaucoup apprécié qu’on se soit rendu chez eux, ce qui a permis aux ados de travailler à deux? Si la COVID nous a appris quelque rejoindre les jeunes où ils sont. »

Vous pouvez aussi lire la Chronique religieuse de la semaine, ainsi que les chroniques antérieures sur le site Web de l’archidiocèse de Saint-boniface : http://www.archsaintboniface.ca/main.php?p=217

Hommage Et Spiritualité

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2021-09-22T07:00:00.0000000Z

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https://numerique.la-liberte.ca/article/281706912822104

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