En devenant famille adoptive pour Grace, Kevin et Jonathan, Daniel Preteau a aussi eu un aperçu du système d’immigration qui gouverne les réfugiés.

« J’ai été assez déçu de m’apercevoir que pour les réfugiés, le gouvernement canadien exige un remboursement des billets d’avion. Le plus injuste dans le cas de Grace, Kevin et Jonathan, qui étaient orphelins, c’est que la dette des billets d’avion leur a été transférée.

« Dès qu’on l’a appris, on a ouvert une page de sociofinancement pour couvrir la dette. En trois-quatre jours, on avait récolté la somme nécessaire, soit environ 10 000 $.

« On parle souvent de la générosité manitobaine. Dans cette situation, j’ai vraiment pu la voir à l’oeuvre. Et c’était magnifique.

« Au-delà du sociofinancement, dans leur premier appartement, il n’y avait aucun meuble. Il y a eu une vraie mobilisation de la part de beaucoup de Manitobains pour donner des meubles, des vêtements et toutes sortes d’affaires qui peuvent servir. Je suis fier de ma communauté. »