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Une association étudiante qui bouge

Les associations étudiantes ont eu cette année à repenser nombre de leurs activités annuelles. Au Centre Scolaire Léo-rémillard, l’association étudiante (AÉ) n’a pas baissé les bras face aux diverses complications que la pandémie a amenées.

Colin Bazin, élève en 12e année et président de l’association, raconte : « On a commencé notre année un peu plus tard que d’habitude. C’est seulement vers le mois d’octobre que j’ai approché madame Monique, qui encadre L’AÉ. Je suis quelqu’un de plutôt organisé, alors avant même de savoir si on pouvait aller de l’avant avec L’AÉ, j’avais déjà approché d’autres personnes pour savoir si elles étaient intéressées d’en faire partie. »

Mais même la création de L’AÉ de cette année a été très différente des années précédentes. Colin Bazin poursuit : « C’était la première année qu’on faisait des élections virtuelles pour élire les sept membres de l’association. »

Les élèves élus n’en étaient pas moins tous très motivés. « On voulait vraiment donner du fun aux élèves de notre école. Au secondaire, il y a un vrai sens d’appartenance à l’école. On socialise beaucoup ensemble. Mais là, on ne pouvait pas le faire avec les autres élèves, seulement avec ceux de notre classe. Et on était à moitié en distanciel. On voulait vraiment que les élèves se sentent inclus dans l’école malgré cela. »

Petit retour historique avec Monique Grimard-paquette, conseillère et responsable de L’AÉ : « Nous avons un conseil étudiant depuis la création de l’école. Et même si cette année est très différente, il nous tenait à coeur de poursuivre ce conseil, qu’on appelle maintenant l’association étudiante. D’autant plus qu’on a eu beaucoup de retours positifs des parents! » Natasha Lachiver, élève en 11e année, est membre de L’AÉ. Elle y représente les 11e année : « C’est vrai que c’est très différent cette année. D’habitude, on fait beaucoup d’activités sportives mais là, on a dû s’adapter et faire autre chose. On fait aussi des guerres de niveaux pendant les semaines d’esprit mais là, on ne pouvait pas réunir un niveau au complet donc on a plutôt fait des guerres de cohortes. On s’est adapté. » Colin Bazin renchérit : « Je fais partie de L’AÉ depuis trois ans. Normalement on a un plan de base pour l’année, mais cette année, tout est différent. On a dû laisser tomber des activités, en adapter d’autres, voire en réinventer. Par exemple, on fait toujours des activités pour la semaine du Festival du Voyageur. Cette année ça a été très compliqué. On a dû changer nos plans plusieurs fois à cause des restrictions.

« De plus, on doit penser à tout en double car les élèves ne sont pas tous dans l’école au même moment! La ce qu’on a réussi à accomplir : on a réussi à maintenir un lien, notamment grâce aux réseaux sociaux où on faisait passer tous nos message. »

Natasha Lachiver ne regrette pas non plus son implication dans L’AÉ. « Ça nous a pris du temps et des efforts, mais voir tout le monde connecté comme ça, c’est vraiment top. Je prévois faire de nouveau partie de L’AÉ l’an prochain, avec l’espoir qu’on ait moins de restrictions pour qu’on puisse proposer plus d’activités! »

« On doit penser à tout en double car les élèves ne sont pas tous dans l’école au même moment! La pandémie nous a compliqué la tâche, mais on est fier de ce qu’on a réussi à accomplir : on a réussi à maintenir un lien, notamment grâce aux réseaux sociaux où on faisait passer tous nos message. » Colin Bazin, 12e année.

Dans Nos Écoles

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2021-05-05T07:00:00.0000000Z

2021-05-05T07:00:00.0000000Z

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