Même s'il est difficile de prévoir qui développera un syndrome de stress post-traumatique suite à un traumatisme, certains profils semblent mieux s'en sortir, constate Kevin Richardson.

« Les gens avec un sens de l'humour se remettent généralement mieux. L'humour semble les aider à faire face aux situations les plus noires et à se libérer de la douleur. Les gens qui sont plus enclins à parler de leurs sentiments s'en sortent aussi mieux.

« On remarque également que les croyances spirituelles, pas forcément religieuses, aident les gens à surpasser un traumatisme. Probablement parce qu'ils ont un sentiment plus large de communauté et voient de la bonté dans le monde. »

Au contraire, ce qui favorise l'apparition d'un syndrome, c'est le fait de s'isoler. « Ceux qui développent un syndrome de stress posttraumatique ressentent une anxiété extrême. Donc ils ont tendance à rester seuls. Il est important de chercher de l'aide avant d'en arriver à ce stade-là. »