Grande première dans le recensement de 2021 : la question sur l’identité de genre.

Charlie Dilk, homme transgenre, y voit un premier pas dans la bonne direction.

« Cette question sur l’identité de genre va permettre une certaine ouverture chez les gens. C’est un très bon début. Mais reste encore des choses à ajuster, comme supprimer la question du sexe biologique. Car chez certaines personnes, cette question peut raviver des traumatismes. Et ce n’est pas ce qu’on veut.

« Ceci dit, cette nouvelle question va enfin permettre d’avoir une meilleure idée du nombre de personnes qui ne s’identifient pas à leur sexe biologique. Évidemment, si certains ne répondent pas honnêtement à cette question, il y a un risque que la question soit retirée. On se serait alors battu pour rien. »

« Si tout se passe bien, si les vrais chiffres émergent, on va pouvoir faire valoir nos besoins aux différents paliers de gouvernements, à commencer par la nécessité d’obtenir du financement pour des services à la communauté. »